• Règne de Louis XIII

    Acte de quittance pour une somme de 30 livres payée devant "Pagnol, Garde du sceau de Beaufort par devant notaire héréditaire..."
    Il s'agit de la commune de Suze sur Crest et de Beaufort en Gervanne (Drôme).

     

     

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  • Belle scène dans la cour de cette ferme ou le maréchal-ferrand exerce son art avec l'aide du fermier (et de ses enfants!).

    On remarquera que le caractère placide de ces deux bovins ne nécessite pas de les immobiliser dans un métier à ferrer, (aussi appelé travail), dont cette modeste ferme ne disposait peut-être pas.

    1908, La vie à la campagne, ferrage des boeufs

     

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  • Leonetto Cappiello, né à Livourne en 1875 et mort à Cannes en 1942 , est un peintre, illustrateur, caricaturiste et affichiste Italien, naturalisé Français en 1930

    Le jeune Cappiello fait ses études à Livourne et publie en Italie, à l'âge de vingt ans, un premier album de caricatures.
    Installé en 1898 à Pais, il débute sa carrière comme dessinateur humoriste, il collabore à de nombreux journaux, dont Le Rire, Le Sourire, L'assiette au Beurre, Le Cri de Paris. Un an plus tard, il obtient un énorme succès en publiant un album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue Blanche.

    Buvard publicitaire Le Thermogène, dessin de Cappiello

    Grâce à la mise au point de la lithographie, l’affiche n'a pu vraiment démarrer que vers 1850. Les premiers grands affichistes comme Chéret, Mucha, Toulouse-Lautrec, Steinlen s’adressent aux piétons et à ceux qui circulent en voiture à cheval. Du fait de la lenteur de ces déplacements les affiches ont le temps d'être regardées. Ce sont de grandes estampes avec un dessin chargé de mille détails.

    Avec l’arrivée de l’automobile, les vitesses s’accélèrent. L’affiche n’a plus de temps pour interpeller l’homme de la rue. Il faut qu’elle s’impose à lui rapidement. Cappiello a bien compris ce changement, il va définir dès 1900 les bases de ce qu'on appellera "l’affiche moderne". Il nous dit : " lorsque je conçois un projet d'affiche, ma première préoccupation est la recherche de la tache. Cette chose difficile à définir, qui à grande distance, accrochera le regard du passant par l'intensité de sa couleur, de ses tons et le retiendra assez de temps par l'agrément de son aspect pour le contraindre à lire l'affiche." (Annales Politiques et Littéraires, 1er juin 1907).

    Il invente la théorie de l’arabesque : «  structure essentielle de la composition, son épine dorsale en quelque sorte, le parti décoratif qui reliera entre eux les différents éléments pour lui donner " la forme " ».

     

    Tout sur ce génial graphiste ici:

    Le catalogue raisonné des œuvres de Cappiello

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  • Les Compagnons du Devoir sont les héritiers des mouvements du compagnonage, né à l’époque des grands chantiers du Moyen Age, lorsque s’édifiaient les cathédrales. Leur savoir a fait d’eux des hommes accomplis et considérés de tous, se déplaçant de chantier en chantier. Ils portaient des anneaux d’or au lobe de l'oreille en signe de leur liberté.

    Leur phase d'apprentissage se terminait par la présentation à leurs pairs d'un chef d’œuvre demandant parfois des centaines d'heures de travail. On voit ici une exposition de charpentes en 1912.

    Compagnons du devoir Lyon

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  • Publicité parue dans une revue de 1910

     

    art nouveau

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  • 1802 - Période Révolutionnaire -
    Lettre imprimée à l'en-tête des "Fermes Générales Unies", mention raturée et remplacée par "Administration des Domaines"Ce papier est un appel à règler les droits de Francfiefs de 1782 adressé à la "Demoiselle Anne Françoise de la Roche  à Laval, propriétaire de la métairie de la Grande Chesnaye, paroisse d'Argentré, relevant autrefois noblement du fief de Ruillé." Ce qui est surprenant ici, c'est que cet impôt, exigible tous les vingt ans, venait bien à échéance en 1802, mais la Révolution étant passé par là on peut s'étonner que la nouvelle administration continue à utiliser des papiers de l'ancien régime. La toute jeune République avait besoin de beaucoup d'argent ...

    Revolution, impots
     

    Un franc-fief est,sous l´Ancien Régime, un fief possédé par un roturier, avec concession et dispense du roi, contre la règle commune qui ne permettait pas aux roturiers de tenir des fiefs. Le détenteur du fief n´était soumis qu´à des services féodaux réduits ou à aucun service, mais devait payer le droit de franc-fief. Cet impôt est la compensation de la diminution de la valeur du fief ainsi amputé. À l´origine, il est payable à tous les échelons de la hiérarchie féodale, puis seulement à trois échelons, le roi compris. Enfin seul le roi le perçoit.

     Ce droit est dû tous les vingt ans ou à l´occasion d´une mutation inopinée. Il est payable à l´issue de la première année de possession. Jusqu´à la déclaration royale de 1771, qui met fin à l´exemption, certaines régions ne paient pas le franc-fief : l´Anjou, les régions d´Abbeville, de Chartres, d´orléans, le Perche. Les ecclésiastiques et les commensaux du Roi en sont exempts. Une façon d´y échapper était d´acheter un office anoblissant puis d´acquérir un bien noble.
     Ce droit qui freinait la vente des terres nobles et en renchérissait l´acquisition était mal vu de la noblesse et de la bourgeoisie soucieuse de placements fonciers. Lescahiers de doléances de 1789 en demandent la suppression.

     

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  • Le casino à ouvert ses portes en 1882. Construit à partir de matériaux provenant de la démolition d'un pavillon de l'Exposition Universelle utilisant des reliquats de la tour Eiffel, il connait dès son ouverture le une période florissante qui durera jusqu'à la première guerre mondiale. Pendant la guerre le casino est fermé pour laisser place à un centre de soins pour convalescents. C'est probablement une vue de cette époque ou l'on peut voir une banderole "Art-dévouement-Fraternité", devise propre aux sociétés musicales.

    Casino charbonnieres musique

    Mais pourquoi un casino à Charbonnières?

    La source de Charbonnières, dite de Laval, est découverte le 30 septembre 1778 par l'abbé Marsonnat. Il observe que des animaux qui ont bu l'eau de cette source ont été épargnés par une épidémie ayant fait des ravages dans le cheptel bovin. Des analyses sont effectuées et confirment que cette eau ferrugineuse est excellente pour nettoyer l'estomac et les intestins.

    A partir de 1800 les premiers curistes commencent à affluer. En 1828, le tarif fixé pour un verre d'eau est de un cachet (qui vaut un centime à l'époque). En 1850 est créé le premier service de bains ; il rencontre un tel succès que la construction d'un établissement de bains devient indispensable pour faire face à l'afflux des curistes. Il est constitué de deux piscines chauffées, une pour chaque sexe, et d'une galerie de glaces déformantes qui va rencontrer un vif succès. Vers 1860, ils sont environ 20000 curistes à venir prendre les eaux, d'où l'obligation de limiter le bain à une heure. Charbonnières-Les-Bains se dote d'hôtels et de bars et commence son expansion. En 1873, le train fait son apparition dans la commune avec l'ouverture de la ligne Lyon Saint-Paul à Montbrison. Le trafic était sans doute important puisqu'un système de double voie a été rapidement mis en place. Enfin, en 1881, la municipalité, face à cette prospérité nouvelle de la commune et voulant offrir à ces curistes de nouvelles distractions (la marche à pied étant la seule jusqu'alors), décide la construction d'un casino. Cette décision est rendue possible grâce au décret de 1806 qui permet de déroger à l'interdiction absolue des maisons de jeux. En effet ce décret fait une exception pour les lieux où il existe des eaux minérales et Charbonnières en fait partie. L'ouverture de ces casinos est saisonnière. Un seul problème, et qui ressurgira plus tard, tient au fait que la propriété du casino s'étend sur quatre communes : Charbonnières, Marcy l'Etoile, La Tour de Salvagny et Dardilly.

    Plus d'informations ici !

     

     

     

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  • La gare d’eau de Vaise, fut ouverte en 1831 sous le nom de Gare d’eau de Vaise de la Compagnie Générale de Navigation. Les bateaux pouvaient y décharger tranquillement leurs cargaisons de bois, charbon et matériaux de construction, ce qui contribua à développer fortement l’industrie dans cette zone. Outre les fours à chaux et les tuileries, se développèrent à la gare d’eau de Vaise des ateliers pour la construction de bateaux, et même une minoterie (moulin à farine industrialisé). Cette très belle facture nous montre le site en 1873

    Moulins vaise lyon

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  • Au début du XXe siècle, on pêche la sardine au large des Sables, entre l’île d’Yeu et l’île de Ré. On navigue à bord de chaloupes et de canots en bois. Dans les années 1930 un nouveau bateau apparaît: “la pinasse” originaire du bassin d’Arcachon, son fond large et profond permettait d’y déverser directement la pêche.

    Les quantités pêchées sont aussitôt expédiées vers les conserveries qui se dressent dans le paysage sablais depuis les années 1840/1860. On en compte quatorze avant la Seconde guerre mondial !

    Ces usines qui occupaient 80 à 100 femmes du mois d’avril-mai à la Toussaint ont fermé leurs portes les unes après les autres à partir des années 1960/70, mais les femmes de la Chaume se rappellent encore de leurs journées passées à étêter la sardine, la cuire, la mettre en boîte et l’expédier vers les grandes villes grâce au chemin de fer qui relia les Sables à la capitale dès 1866.

     

    Source:

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